En 1952 Le Major J.C. Colburn écrivit au bureau des renseignements militaires la lettre ci-dessous

 

TRADUCTION

                                                                                                                        1er juin 1952

 

A   :  Bureau des Renseignements Militaires

                        Washington; D.C.

 Objet : Rapport sur une Soucoupe Volante

 

J'ai découvert récemment le compte-rendu d'un incident de type Soucoupe Volante arrivé durant la Guerre Civile (Guerre de Sécession) et relaté le 1er octobre 1863. Je vous en fais part car il semble très proche de ceux publiés dans le magazine Life, et il paraît être authentique.

Je ne connais pas la portée que vous donnez à ce type de document, où s'il a été déjà découvert. Si l'on estime qu'il est authentique, ceci serait d'une importance capitale car il indiquerait que les Soucoupes Volantes ne viennent pas d'une nouvelle technologie terrestre concernant les aéroplanes.

Ce compte rendu peut être trouvé à la page 373 du livre, "Anecdotes, Poetry, and Incidents, of the War, North and South, 1860-1865" de Franck Moore, et imprimé en 1866. Il est assez long et je comprends que ce livre est commun. Si votre Bureau ne peut pas en trouver une copie, je mettrais la mienne à disposition pour tout Service que vous pouvez diriger. Je suis officier d'une Unité de réserviste, et j'expédierais une copie complète de l'original au travers de canaux militaires si vous le désirez.

                                                                                                 John C. Colburn

 

LE LIVRE EN QUESTION, EXISTE RÉELLEMENT, MAIS LES FAITS ÉVOQUÉS, SONT TIRÉS DU JOURNAL "THE STAUNTON SPECTATOR" ÉDITION DU 25 SEPTEMBRE 1863 (Traduction ci-après)

 

TRADUCTION

Phénomène Remarquable.

 

LEWISBURG, le 15 septembre 1863.

M. Mauzy, je vous laisse quelques lignes écrites à la hâte, en espérant qu'elles ne seront pas déjà toutes inintéressantes pour vous et pour les lecteurs du "STAUNTON SPECTATOR". Pendant que de grands et merveilleux événements arrivent dans notre monde politique, des choses apparemment plus étranges se passent dans le monde physique. Mais comme nous n'avons aucun bon Daniel (le prophète), en ces jours dégénérés pour nous dire ce qu'ils signifient, chacun doit devenir son propre interprète.

Si ce que je vais rapporter est un bon ou un mauvais présage à la cause que nous défendons avec toutes nos énergies et que nous tous aimons tant; s'il signifie la paix ou une plus longue durée de cette lutte sanglante, ou est-ce qu'une simple illusion, qui peut le dire?

Un phénomène remarquable a été observé à quelques milles à l'Ouest de cet endroit, à la maison de Mme Pearcy, le premier jour de ce mois à environ 15 heures, par M. Moïse Dwyer, son voisin, qui était assis sous son porche à l'époque, mais aussi par d'autres témoins plus ou moins près de la maison. Le temps était chaud et sec, il n'y avait pas un nuage, aucun vent n'ébouriffait même le feuillage sur les arbres tout autour.

Toutes les choses étaient favorables, le grand spectacle commença à bouger. Juste au-dessus et au travers des faîtes des arbres sur les collines adjacentes au Sud, d'immenses cylindres ressemblant à du coton ou à de la fumée, apparemment des milliers passaient là, peut-être, depuis une heure.

Après que ceux ci furent passés et hors de vue, la scène a changé dans l'air et au-dessus de la terre et est devenue plus intensément intéressante pour les spectateurs qui étaient témoins du spectacle de points de vue différents. Dans la vallée profonde au-dessous, des milliers sur des milliers apparemment d'hommes se déplaçaient venant du bas dans la même direction que les cylindres, marchant au pas dans un bon ordre, en rangées de trente ou quarante, en se déplaçant rapidement, et commençant à monter les pentes presque insurmontables des collines opposées.

Ils avaient l'allure penchée particulière des hommes quand ils grimpent une montagne raide. Il semblait y avoir une grande variété dans la taille des hommes, certains étaient très grands pendant que d'autres étaient particulièrement petits. On pouvait voir distinctement leurs bras, leurs pieds et leurs têtes en mouvement. Ils semblaient observer la stricte discipline militaire et il n'y avait aucun retardataire. Il y avait une uniformité de vêtements, des blouses lâches blanches ou des chemises avec des pantalons blancs, et portaient des chapeaux; ils n'avaient pas d'armes à feu, d'épées ou tout ce qui indique "des hommes de guerre". Ils ont traversé la vallée, monté sur la pente raide de la colline croisant la route et sont passés finalement hors de vue, dans la direction du Nord. L'homme qui rapporta ces faits est un homme qui vous a déjà donné une fois des informations M.Editor, un homme de confiance comme nous pouvons en avoir dans le comté et qui n'est pas assujetti à être emporté par "des suppositions imaginaires"

P. S. le 14, la même scène presque identique, fut observée par 8 ou 10 de nos sentinelles au Moulin de Bunger et par plusieurs citoyens dans ce voisinage. C'est environ à 4 milles à l'Est de Pearcy .