DOCUMENT F.O.I.A

 

 

TRADUCTION

INTERPLANETARY PHENOMEMNON UNIT SUMMARY

RENSEIGNEMENT ESTIMATION Fichier ref : 001947122-A.1206

1. L'extraordinaire récupération d'objets aéroportés tombés dans l'état du Nouveau Mexique, entre le 4 juillet - le 6 juillet 1947 : Ce rapport sommaire a été préparé par le Quartier général de l'Interplanetary Phenomemnon Unit, Branche Scientifique et Technique, Direction de Centre de Renseignement à la demande de A.C. de S., G-2, par ordre express du Chef du Staff.

2. À 23h32 MST (Mountain Standard Time), le 3 juillet 47, des taches sur les radars à l'Est du Texas et de White Sands Preving Ground, M.M., ont permis d'acquérir deux objets volants non identifiés jusqu'à ce que ceux ci soient considérés comme crashés par les radars. Les sites des crashes furent localisés près de WSPG. Le site LZ-1 était situé dans un ranch près de Corona, approximativement à 75 milles au Nord-Ouest de la ville de Roswell. Le site LZ-2 était situé approximativement à 20 milles au sud-est de la ville de Socorro, Latitude 33-40-31, longitude 106-28-29, avec Oscura Peak comme point de référence géographique.

3. Le personnel d'AST fût particulièrement intéressé par LZ-2 car ce site contenait la majorité des détails structurels de la carcasse du vaisseau, la propulsion et la technologie concernant la navigation. La récupération de cinq corps dans une capsule de sauvetage cylindrique, a écarté une enquête à LZ-1.

4. En arrivant à LZ-2, le personnel s'est rendu compte que les débris n'appartenaient pas à un avion, à une fusée, à une arme, ou un ballon normalement testés par les bases environnantes. Les rapports préliminaires indiquaient que les premiers enquêteurs, en provenance de Roswell AAF, considéraient que les débris de LZ-1 provenaient d'un projet AAF top secret de ballon MOGUL. Quand les scientifiques du Laboratoire Scientifique de Los Alamos arrivèrent pour inspecter LZ-2, il devint apparent pour tous, que ce qui s'était crashé dans le désert n'était pas de ce monde.

5. Les interrogatoires avec les opérateurs de radar et les officiers des Signal Corps Engineering Laboratories de Fort Monmouth, N.J révélèrent que ces objets étaient périodiquement suivis à la trace depuis le 29 juin de la Station "A", tout indiquait que ces cibles restaient périodiquement stationnaires pendant plusieurs minutes, puis reprenaient ensuite leur vol initial, se dirigeant du Sud-Est au Nord-Ouest. Les antennes SCEL étaient verrouillées sur un vol de trois objets le 3 juillet et le perdirent autour
23h30 MST; le 4 juillet (un lancement de V-2 avait été prévu et c'est pourquoi la Station SCEL "A" fut capable d'acquérir ces objets.)On a appris qu'au moins six stations radar à l'Est du Texas (voir le rapport détaillé dans l'attachement A), et des stations de radar de Alamogordo AAF et Kirtland AAF, avaient aussi détecté ces objets. En employant des cartes topographiques et la triangulation, une dernière position connue et une prévision de vol ont été calculées ce qui a aidé les recherches pour localiser le secteur principal. Le Détachement 3 de la 9393ème Technical Services Units, affectée à Alamogordo AAF, fut responsable de la localisation et du transport des grandes portions du vaisseau.

6. Une équipe spéciale de radiobiologie accompagnée par un SED de Sandia Base sous les ordres du Colonel S. V. HASBROUCK, USA des Armed Forces Special Weapons Project sécurisa le secteur immédiat entourant le site du crash. Des scientifiques sélectionnés parmi le General Advisery Committee of Atomic Energy Commission et plus notamment le DR. J. ROBERT OPPENMEIMER, a été identifié à LZ-2 ainsi que d'autres membres. Parmi les spécialistes de PAPERCLIP identifiés à LZ-2 le DR WERNHER VON BRAUN (de Fort Bliss); le DR Ernst STEINHOFF (AMC); et le DR HUBERTUS STRUGHOLD (AEROMEDICAL LAB, RANDOLPH FIELD.

7. Suite à des mesures de sécurité rigoureuses misent en place sur les deux sites de crashes, l'équipe ne parvint pas à connaître les emplacements de l'épave et des corps. Un membre du CIC apprit que plusieurs corps avaient été transportés entre autres à l'hôpital de Roswell AAF et d'autres à Los Alamos, Wright Field Patterson AAF et Randolph Field pour des raisons de sécurité. On croit savoir que cette dispersion fut ordonnée par le général Thomas Handy, Fourth Army Hdqrs. Les débris de la source d'énergie ont été transportés à Alamogordo AAF et Kirtland AAF. Les débris structurels transportés à AMC Wright Field. Les autres débris ont été transportés par WSPG vers des bases de stockage de NRL. Tout fut terminé à 17h30 MST, le 7 juillet

8. Le 7 juillet, le Lt Général Nathan Twining arriva à Alamogordo AAF pour une réunion secrète avec le Chef du Staff Spaatz (AAF) pour voir les débris du vaisseau récupérés à LZ-2. Le 8 juillet, Twining se rendit à Kirtland AAF pour inspecter les différentes parties de la source d'énergie. Le 9 juillet, Twining et son équipe s'envolèrent vers WSPG pour inspecter les débris du vaisseau conservés ici, et le 10 juillet ont fait l'inspection des équipements de R&D à Alamogordo puis sont retournés ensuite à Wright.Field On croit savoir que Twining et son équipe préparait un rapport détaillé sur les deux incidents, puis plus tard des briefings suivraient. On croit savoir aussi que le CIC et le général Eisenhower verront les débris récupérés un jour ou l'autre à la fin du mois d'août de cette année. Au Pentagone un briefing limité fut donné au Président par AC/AAF Général HOYT VANDENBERG le 10 juillet. L'intérêt du FBI fût muselé et l'accès au vaisseau stocké à Los Alamos, refusé à la demande du directeur adjoint du COS Ltd General Collins. Les renseignements aux bases impliquées, limités par le Général Vandenberg pendant la durée des étapes de la récupération. Tous les télétypes, téléphones et transmissions de radio furent contrôlés afin qu'aucune révélation ne soit faite au sujet des débris trouvés. Pour maintenir le secret du site LZ-2, le CO de Roswell AAF fut autorisé à donner un bref communiqué de presse au journal local dans lequel le 8ème AF Hdqrs, nia rapidement les rumeurs selon lesquelles l'Armée avait en sa possession des soucoupes volantes; Ce qui effectivement et efficacement tua l'intérêt de la presse à ce sujet. Les civils qui avaient pu voir ou manipuler quelque chose de l'épave, ou voir des corps ont été détenus selon la loi McNab jusqu'à ce que toutes les preuves restantes ne soient mises en sécurité dans des bases à accès limités. Les témoins furent debriéfés par CIC et prévenus des conséquences de révélations à la presse. Jusqu'ici, le secret semble avoir été conservé.

9. Tout le personnel civil et militaire impliqué dans les opérations de récupération avait l'accès "need to know" (besoin de savoir) avec des autorisations de sécurité appropriées. Bien que plusieurs MPs (Military Police) souffraient de dépressions nerveuses aboutissant à un suicide, la sécurité de la MP (Police Militaire) concernant les détails d'Alamogordo et Kirtland fut très bien maintenue. Le personnel au sol de Sandia éprouva quelque forme de contamination aboutissant à la mort de 3 techniciens. L'état du quatrième technicien est inconnu. Des autopsies furent effectuées pour déterminer la cause de leur mort. Le CIC a fait le nécessaire dans les dossiers médicaux en mettant à jours les fichiers de sécurité appropriés avec références croisées, pour de futurs examens.

10. Avec la nomination en cours de JAMES FORRESTAL comme nouveau Ministre de la Défense nationale, il est certain que celui-ci sera mis au courant sur certains aspects des découvertes. Le seul membre du Cabinet jusqu'à présent pouvant connaître des détails est le Secrétaire d'Etat Marshall. Il est parvenu à savoir au CIC que l'opération de récupération avait été partagée avec le Représentant JOHN F. KENNEDY/ le Démocrate du Massachusetts élu au Congrès en 46. Fils de JOSEPH P. KENNEDY, Commission on Organization de la Branche Exécutive du Gouvernement. KENNEDY avait un devoir restreint comme officier naval affecté aux renseignements de la Marine pendant la guerre. On pense que l'information a été obtenue par une source au Congrès, proche du Secrétaire d'Etat à l'Armée de l'air.

11. Quant aux corps récupérés à LZ-2, il est apparu qu'aucun des cinq membres de l'équipage n'a réchappé à l'entrée dans notre atmosphère en raison de causes inconnues. On a demandé au DR DETLEV BRONK d'aider à l'autopsie d'un cadavre bien préservé, celle-ci devant être pratiqué par le MAJOR CHARLES E. REA. De par des descriptions et des photographies prises par des photographes des renseignements, l'équipe apprit, que les occupants ressemblaient sous certains aspects aux humains mais avec quelques différences anatomiques à la tête, aux yeux, aux mains et aux pieds. Ils ont un squelette léger mesurent environ cinq pieds de haut, avec une peau de couleur grisâtre-rose. Ils n'ont aucun cheveu sur leur corps et sont habillés avec un costume de vol ajusté qui semble être à l'épreuve du feu (certains des corps ont semblé comme brûlés sur la tête et des mains.) Leur stature complète rappelle celle des jeunes enfants. On croit savoir qu'il y avait des genres masculin et féminin, mais ce fut trop dur à distinguer.

12. L'aspect le plus inquiétant de cette enquête fut qu'il y eut d'autres corps trouvés pas loin de LZ-1 qui ont semblé comme disséqués. pareil à des grenouilles. On ne sait pas si des chirurgiens militaires ont pratiqué une chirurgie exploratoire sur ces corps. Des parties animales ont été récemment découvertes à l'intérieur du vaisseau à LZ-2 mais cela ne peut être confirmé. L'équipe a réservé son jugement sur cette question.

13. Notre sentiment sur cette enquête repose sur deux suppositions : 1) Ou bien cette découverte était une mystification complexe et bien orchestrée (peut-être par les Russes), ou bien; 2) Notre pays a joué l'hôte aux êtres d'une autre planète.

14. Jusqu'à ce que des données complémentaires soient acquises en provenance d'autres sources de renseignements, l'avis de l'équipe, est que l'enquête soit élargie pour inclure des sources qui pourraient élucider d'autres possibilités non trouvées par la science contemporaine. Il est aussi recommandé que des budgets appropriés soient alloués pour faciliter de futures missions que l'équipe pourrait être appelée à accomplir. Dans l'attente d'ordres ultérieurs, cette enquête continuera.

 

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