MUTILATIONS DE BÉTAIL...
Apparemment nous n'en savons pas plus aujourd'hui
Document FBI du 16 février 1979

 

 

 

 

 

 

TRADUCTION

 

Depuis les sept ou huit dernières années, des mutilations de bétail mystérieuses sont apparues dans tous les Etats-Unis et depuis les quatre derrières années dans l'état du Nouveau Mexique. L'officier GABE VALDEZ, de la Police d'état du Nouveau Mexique, a été chargé de l'enquête concernant ces mutilations dans l'état du Nouveau Mexique. Les informations fournies à ce Bureau par l'Officier VALDEZ indiquent que les animaux ont été tués avec un certain de type de drogue paralysante et que le sang a été extrait de l'animal après l'injection d'un anticoagulant. Il apparaît que dans quelques cas, les membres du bétail ont été cassés et que des hélicoptères sans aucun numéro d'identification ont été signalés dans le voisinage de ces mutilations. L'officier VALDEZ suppose que des attaches ont été placées sur les membres des animaux, et qu'ils ont été enlevés par hélicoptère dans une certaine zone éloignée des lieux des mutilations, puis qu'ensuite les animaux ont été rendus à leur pâturage d'origine. Les mutilations consistent principalement dans l'ablation de la langue, de la glande lymphatique, de la lèvre inférieure et des organes sexuels de l'animal. De nombreux mystères ont entouré ces mutilations, mais selon des témoins ils donnent l'impression d'être exécutés d'une manière très professionnelle avec des instruments chirurgicaux et selon VALDEZ, avec le progrès progressant d'année en année, chaque opération chirurgicale semble être de plus en plus professionnelle. L'officier VALDEZ a déclaré que dans tous les cas portés à sa connaissance, aucunes de ces carcasses n'ont jamais été attaquées par des prédateurs ou des charognards, bien qu'il y ait des traces qui indiqueraient que des coyotes sont passés à proximité. Il a aussi déclaré qu'il avait demandé au Laboratoire Scientifique de Los Alamos de mener une enquête personnelle, mais que jusqu'à présent, le Laboratoire lui déclarait que les mutilations étaient toujours le fait d'animaux prédateurs. L'officier VALDEZ a déclaré aussi, que tout récemment deux employés du laboratoire Scientifique de Los Alamos lui ont dit qu'ils étaient capables de déterminer le type de tranquillisant et l'anticoagulant qui avait été utilisé.

L'officier VALDEZ a déclaré que le Colorado est probablement l'état qui compte la plupart des mutilations, et que depuis les quatre années écoulées environ 30 nouveaux cas sont apparus au Nouveau Mexique. Il a déclaré en outre, que parmi ces 30 cas, 15 sont apparus dans des Réserves indiennes, mais il est certain qu'un grand nombre de mutilations n'ont pas été déclarées, car les Indiens, et plus particulièrement dans les Pueblos, sont extrêmement superstitieux et n'autorisent même pas aux officiers d'examiner quelques cas. L'officier VALDEZ déclara aussi que depuis le début de ces mutilations on estime qu'environ 8000 animaux ont été touchés et que le coût s'élèverait approximativement à 1.000.000 de US$.

R.E. THOMPSON, Ministre de la Justice des Etats-Unis, a déclaré qu'il avait reçu un appel urgent du chef de la Division Criminelle du Ministère de la Justice, l'informant que le sénateur HARRISON SCHMITT du Nouveau Mexique allait prendre contact avec lui, car le Procureur Général GRIFFIN BELL demandait l'aide Fédérale dans la recherche d'une solution au sujet de ces mutilations de bétail.

Un appel téléphonique au Bureau le 13/02/79 nous informait qu'une lettre en provenance du Ministère allait être prochainement envoyée au Bureau demandant notre aide dans les investigations de base sur 15 animaux qui venaient d'être mutilés sur les terres des Réserves indiennes.

Le 15/02/79 GABE VALDEZ, le sénateur HARRISON SCHMITT, R.E. THOMPSON, SA SAMUEL W. JONES et moi-même, nous sommes rencontrés pour discuter de cette question. Il a été convenu qu'une réunion devrait avoir lieu en avril de cette année à Albuquerque concernant l'État du Nouveau Mexique et les États voisins ayant subi des cas de mutilation de bétail, afin de discuter sur cette question pour déterminer ce qui a été entrepris jusqu'à présent, et afin d'approuver de nouvelles solutions pour résoudre ce problème en cours. Le rôle du FBI a été discuté, mais n'a pas été confirmé car on ne sait pas encore si le FBI agira dans un rôle de coordination, d'examen ou tous les deux. Il a été décidé cependant, qu'il serait plus rentable que toutes les informations disponibles soient rentrées dans une banque de données informatique pour que des listes imprimées appropriées puissent être tirées et qu'une analyse soit effectuée afin de déterminer une tendance ou un modèle pour ces mutilations.

Il est évident que si ces mutilations doivent être résolues, le besoin d'un effort coordonné ainsi que toutes les ressources disponibles soient recueillies et analysées d'une manière synchronisée. Si le FBI devait assumer ce rôle, c'est une question qui devra être statuée. Si nous devons simplement enquêter et diriger nos efforts vers les 15 animaux mutilés sur la Réserve indienne nous serons, je crois, dans la même position que les autres Agences Fédérales à cette heure et chercherions à réaliser une tâche presque impossible. Je crois que si nous devions y participer de quelque manière que ce soit, nous devrons le faire dans son intégralité, bien que ce Bureau et le Bureau Fédéral des Etats-Unis soient embarrassés dans la détermination de la loi sur notre juridiction investigatrice à cet égard. Si nous devions agir seulement comme coordinateur ou d'une autre manière officielle, plus tôt nous pourrons entrer les informations dans la base de données informatique, le mieux cela sera, et je recommanderais à cet égard qu'un expert du Bureau, dans le domaine informatique vienne à Albuquerque dans un très proche avenir pour que nous puissions déterminer quel type d'information sera nécessaire, et qu'il participe à la réunion d'avril afin que le bureau du sénateur SCHMITT et que les États voisins soient informés des informations nécessaires à rentrer dans l'ordinateur. Il devra être précisé que le Bureau du sénateur SCHMITT coordonnera la réunion d'avril et soumettra les invitations appropriées avec la coopération de M. THOMPSON, qui présidera cette réunion. Le FBI agira seulement comme participant.

Puisque que le FBI n'a jamais enquêté sur ce sujet, nous n'avons aucune théorie du "pourquoi" ou qui est responsable de ces mutilations de bétail. L'officier GABE VALDEZ est très catégorique, et à son avis, ces mutilations sont le fait du Gouvernement des Etats Unis et que ceci est une opération clandestine menée par la C.I.A. ou le Ministère de l'Énergie et qu'en toute probabilité tout ceci est connecté avec un certain type de recherche dans la guerre biologique. La raison principale de sa conviction est qu'il estime que le Laboratoire Scientifique de Los Alamos s'est défilé et qu'ils essayent de dissimuler cette situation. Il y a aussi des théories au sujet de cultes religieux ou un certain type de rituels indiens relatifs à ces mutilations, et une théorie avance qu'il y a un rapport avec les objets volants non identifiés.

Si nous devons assumer une position investigatrice dans ce secteur, la question de main d'œuvre, bien sûr, viendra en considération, et je suis incapable de quantifier actuellement quelle serait la main d'œuvre nécessaire pour prêter notre pleine attention afin qu'une conclusion rapide puisse être atteinte.

Nous demandons au Bureau de donner ses commentaires et conseils sur cette situation, incluant, si désiré, l'avis du "Legal Counsel" sur la question juridictionnelle. Une réponse rapide serait nécessaire cependant, pour que nous puissions obtenir les informations des banques de données. S'il apparaît que nous allons être impliqués à cet égard, il est évident qu'il y aurait une masse importante de correspondances et Albuquerque suggère qu'un nom codé soit établi: "BOVMUT".

 

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